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Les chrétiens africains luttant contre la propagation du VIH/sida, que ce soit dans des établissements de santé ou dans le cadre d’un ministère chrétien, suivent avec inquiétude des débats en cours au Congrès américain. Ceux-ci pourraient en effet avoir des répercussions directes sur leurs programmes sur le terrain.
Le 30 septembre est la date limite fixée pour la réautorisation du Plan présidentiel d’aide d’urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR), un programme de lutte contre le VIH/sida financé par les États-Unis qui soutient actuellement 20 millions de patients sous traitement, principalement en Afrique subsaharienne. Certains groupes pro-vie américains s’opposent à cette réautorisation quinquennale au motif que l’administration Biden aurait « détourné » le programme au profit de la promotion et de la pratique d’avortements ainsi que pour assouplir les lois africaines en la matière. Les acteurs africains du programme affirment qu’ils n’ont rien vu de tel.
« Nous assurons le Congrès des États-Unis que l’affirmation selon laquelle le PEPFAR soutient ou promeut l’avortement est pour nous étrange, infondée et malheureuse », écrit un groupe de 350 responsables d’Église africains, une majorité d’évangéliques et quelques catholiques, dans une lettre adressée au Congrès le 15 septembre dernier. « Nous voudrions vous assurer, vous et le public américain, que nous n’avons vu aucun indice qu’une telle chose se soit produite. »
Le texte insiste sur la nécessité de cette réautorisation quinquennale, sans laquelle « notre peuple sera laissé dans la crainte de l’avenir ». Parmi les ...